1. Le système solaire combiné (SSC) est une solution de chauffage écologique qui utilise l’énergie solaire thermique pour produire à la fois de l’eau chaude sanitaire (douche, cuisine) et de la chaleur pour le chauffage central (radiateurs ou plancher chauffant).

    Il fonctionne à l’aide de capteurs solaires thermiques installés en toiture ou en façade, qui captent les rayons du soleil et transfèrent cette énergie à un fluide caloporteur.

    Cette énergie est ensuite utilisée pour chauffer un ballon tampon, qui alimente à la fois le circuit de chauffage et le ballon d’eau chaude sanitaire.

    Le SSC permet ainsi de réduire considérablement la consommation d’énergies fossiles et de diminuer les factures énergétiques, tout en valorisant une énergie gratuite et renouvelable.

Comment ça marche ?

Le système solaire combiné (SSC) permet d’utiliser l’énergie solaire pour chauffer à la fois l’eau du circuit de chauffage et l’eau chaude sanitaire. Il fonctionne en trois étapes principales :

  1. Captation de l’énergie solaire

    Des capteurs solaires thermiques, généralement installés en toiture, absorbent la chaleur du soleil. Cette énergie est transmise à un fluide caloporteur qui circule dans le réseau de panneaux.

  2. Transfert de la chaleur au ballon de stockage

    Le fluide chauffé est dirigé vers un échangeur thermique situé dans un ballon tampon. Ce dernier chauffe l’eau destinée au circuit de chauffage et/ou à l’eau sanitaire (douche, robinet…).

  3. Distribution de la chaleur dans le logement

    L’eau chaude est ensuite acheminée vers les radiateurs, le plancher chauffant ou le ballon d’eau chaude sanitaire. Si l’ensoleillement est insuffisant (hiver, mauvais temps), un système d’appoint (chaudière, PAC…) prend le relais pour garantir le confort thermique.

Bien qu’ils utilisent tous deux l’énergie solaire thermique, ces deux équipements n’ont pas les mêmes fonctions ni le même niveau de performance :

1. Le chauffe-eau solaire (CESI)

  • Il est conçu uniquement pour produire de l’eau chaude sanitaire (douche, cuisine, etc.).

  • Les capteurs solaires chauffent un fluide caloporteur, qui transmet la chaleur à un ballon d’eau chaude via un échangeur thermique.

  • Il peut couvrir 50 à 70 % des besoins en eau chaude sanitaire annuels, selon la région et l’exposition solaire.

  • Il ne participe pas au chauffage du logement.

2. Le système solaire combiné (SSC)

  • Il permet de chauffer l’eau sanitaire et l’eau du circuit de chauffage (radiateurs ou plancher chauffant).

  • Il utilise les mêmes principes, mais avec un ballon tampon plus complexe, et un système de régulation adapté pour alimenter le chauffage central.

  • Il peut couvrir 30 à 50 % des besoins de chauffage et jusqu’à 70 % des besoins en eau chaude, selon les conditions d’installation.

  • Il nécessite un appoint (chaudière ou PAC) pour compléter les besoins en période de faible ensoleillement.


En résumé :

  • Le chauffe-eau solaire est une solution simple et économique pour l’eau chaude sanitaire uniquement.

  • Le système solaire combiné est plus complet, mais aussi plus coûteux, car il prend en charge une partie du chauffage du logement en plus de l’eau chaude.

Oui, le système solaire combiné (SSC) fonctionne en hiver, mais avec une efficacité réduite en raison de l’ensoleillement plus faible et des journées plus courtes.

Voici ce qu’il faut savoir :

  • Les capteurs solaires thermiques continuent de capter l’énergie solaire, même par temps froid, tant qu’il y a de la lumière. Cependant, la quantité d’énergie produite est moindre qu’au printemps ou en été.

  • En hiver, le SSC ne couvre généralement pas 100 % des besoins en chauffage et en eau chaude. C’est pourquoi il est toujours associé à un système d’appoint (chaudière, pompe à chaleur, résistance électrique) qui prend le relais lorsque le solaire est insuffisant.

  • Un dimensionnement adapté et une bonne isolation thermique du logement permettent néanmoins d’optimiser les performances du SSC, même en période hivernale.

Attribuée par l’État, cette aide dépend du niveau de revenus du foyer :

  • Jusqu’à 10 000 € pour les ménages aux revenus très modestes

  • Jusqu’à 8 000 € pour les revenus modestes

  • Jusqu’à 4 000 € pour les revenus intermédiaires

  • Aucune aide pour les revenus supérieurs

La demande doit être faite avant le début des travaux, via le site officiel maprimerenov.gouv.fr.

2.

Prime CEE (Certificats d’Économies d’Énergie)

Cette prime, versée par les fournisseurs d’énergie, est accessible à tous les ménages, sans condition de ressources. Elle peut atteindre jusqu’à 5 000 € pour l’installation d’un SSC. Elle est cumulable avec MaPrimeRénov’.

3.

Éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ)

Ce prêt sans intérêts permet de financer jusqu’à 30 000 € de travaux de rénovation énergétique, dont les systèmes solaires combinés.

4.

TVA réduite à 5,5 %

Les équipements et la main-d’œuvre liés à l’installation d’un SSC bénéficient d’un taux de TVA réduit à 5,5 %, à condition que le logement ait plus de deux ans.

5.

Aides locales

Certaines régions ou collectivités proposent des aides complémentaires. Il est conseillé de se renseigner auprès de la mairie ou du conseil régional pour connaître les dispositifs locaux disponibles.